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Abélard, mon frère : Essai d'interprétation

Roland Oberson

Trouver ce livre chez buch7.de | eurobuch.com | buchhandel.de | books.google.com ASIN=2825114928, Category: Philosophy, Language: F, cover: PB, pages: 485, year: 2001.

books.google.fr/books?isbn=2825114928

"Se ronger les ongler est aussi une autosatisfaction de remplacement pour la masturbation, donc à chaque instance une mini-castration, juste pour verifier que le pénis est toujour là puisqu'il, repousse, d'ailleurs aussi chez les filles. [...] La masturbation, les abus sexuels de toutes sortes peuvent réclamer une autopunition spectaculaire*."

*) [...] On remarquera, que si la masturbation a été dépénalisé, elle continue de battre sa coulpe en se caricaturant.

-- citation, p221 [le paragraph qui suit ce texte, est une lecture hautement recommandée.]

"Cybèle : la mère des dieux [...] Hermaphrodite de naissance, sous le nom d'Agistis. Dans une masturbation, dont on ne parle jamais, la semence de Zeus tomba sur le sol et féconda la terre, d'òu cet être indifferencié possedant des charactères sexuels des deux sexes. Les autres dieux s'épouvantèrent de ce monstre. Ils le castèrent. Il devint Agdistis. Des genitalia négliblement jetés en terre, il sortit un amendier. Un jour qu'elle se promenait, Nana, la fille du dieux fluvial Sangarios mit un fruit de cet amandier que d'aucuns appelle une amende, dans son giron. Il en naquit un garcon: Attis; nourri par une chèvre."

-- citation, p479 [plus au meme sujet, voir aussi p205]

Voir aussi www.pierre-abelard.com


Présentation du livre
Docteur en médecine, l'auteur enseigna la neuroradiologie à l'Université de Lausanne. Organisant sa documentation sur les relations d'un couple mythique, Abélard et Héloïse, il en vient à des vues qui paraissent hétérodoxes, mais non dénuées de fondement. Tout ce qu'il y a de fraternel chez l'énigmatique Abélard, l'auteur souhaite en renouveler l'image. Délibérément il rompt avec le style habituel d'une présentation de personnages. Abélard, philosophe hors du commun, est victime de l'envie de ses collègues ; ils n'auront de cesse de le castrer de toutes les façons. Ils font d'abord intervenir une écolière. Une liaison qui depuis fait encore grand-criée. Abélard paladin est piteux en amour. Il se désintéresse de la chose, lui préférant l'œuvre. On verra qu'à la fin, c'est le sort d'Héloïse qui restera malgré tout son principal souci. Elle sera faite sainte. Ce n'est pas un roman, mais une lecture oblique. La thèse est étalée effrontément devant la faculté du public, sans autre prétention que de passer au point final après avoir approché l'imbroglio d'une castration physique douteuse et les désarrois d'une supposée impuissance. Dans la passion qu'il éprouve pour Héloïse, essayant de deviner son frère Abélard, l'auteur remue des hypothèses pour l'après le feu de paille. Beaucoup de choses sembleront vaines, mais quelques-unes, suggérées, pourraient en définitive être essentielles. Où va l'amour si vite ? Mais aussi qu'est-ce que le désir ? Quoi le plaisir ? Le premier pour le second, pour lui ou pour elle ? " C'est mon désir pour son bonheur " serait une heureuse formule, ces mots une fois chargés de sens. L'impuissant même aurait transitoirement sa chance car l'appétit reste fort, quelque moyen souffrît-il de le satisfaire. Son ingéniosité révèle sa faiblesse. L'obsession de l'au-delà est la voie choisie pour eux par le vénérable Abélard. Et comme il y va et combien il s'y donne !